L’insomnie du petit matin pourrait être le nom d’un joli oiseau que j’imagine avec la gorge jaune et le chant clair. En fait, c’est surtout le nom délicat de ces moments où je me réveille les yeux écarquillés, trop tôt alors que le matin commence à peine à poindre son nez.
L’insomnie du petit matin, tentative de définition
Vers 2-3 h du matin ou 5 heures, je me réveille. Mon corps semble encore endormi, mais ma tête est en route… sûrement dans la mauvaise direction à cette heure.
Remontent tout ce que je n’ai pas fait, des angoisses. Mon cerveau semble en surchauffe. Je reste immobile dans mon lit. J’aimerais calmer mon cerveau, mais rien n’y fait. Je pense, réfléchis, imagine des solutions et souvent le pire, échafaude des plans qui à l’heure où toute la maisonnée dort, semblent révolutionnaires.
Pourtant, je veux juste dormir. Car les heures de sommeil sont comptées avec le réveil qui va sonner dans 5 heures ou 2 heures. Et je sais que le lendemain d’insomnie, c’est dur, très dur. Si mon cerveau semble avoir été au top pendant l’insomnie, le matin est difficile : quand il faut que je relance le programme “Cerveau”, celui-ci a autant de lenteurs qu’un PC qui m’annonce ‘Mises à jour Windows – ne pas éteindre”. Et là, je sais que cela va être très, très long et très très frustrant avant la fin de la journée. La vitamine C et le café permettent juste de garder les yeux ouverts…
Ce qui rajoute de l’anxiété pour la nuit suivante car je suis moins efficace, je n’arrive pas à avancer et cela rajoute des choses à faire. Et de la culpabilité car je n’avance pas.
Les médicaments contre l’insomnie
A un moment de ma vie, en pleine séparation et angoisses sur mon chemin professionnel, je m’en étais ouvert à mon généraliste. Il avait mis un mot sur ces matins blêmes où je suis seule à être éveillée. L’insomnie du petit matin. Je ne suis donc pas seule dans ce cas. Rassurant, non ? Alors vous avez la solution docteur ?
J’avais essayé les médicaments. Je m’endormais plus vite, d’un sommeil lourd et chimique… Et je me réveillais quand même au petit matin. Car l’effet du médicament s’était dissipé à l’heure où l’insomnie toquait à ma porte. De plus, je dois être assez sensible à ces médicaments contre l’insomnie car je me sentais décalée, dans un état comme hypnotique le lendemain. Je réfléchissais moins bien et moins vite. Carrément pénalisant…
Exit les médicaments contre l’insomnie…
Causes d’insomnie et plantes contre l’anxiété
Les causes d’insomnie du petit matin sont connues : angoisses, anxiété, voire dépression.
Dans mon cas, ce n’est pas la dépression, mais l’anxiété. A certains moments de ma vie, le chemin est plus escarpé. Autant la journée, quand le soleil m’apporte sa chaleur, les problèmes semblent surmontables. Mais la nuit, pendant ses moments d’insomnie… il m’est difficile de prendre du recul. La raison semble avoir fui avec le sommeil.
La dépression ne se règle pas à coup de médicaments ou de plantes, néanmoins, je vous conseille de consulter votre médecin car mieux vaut ne pas rester seul(e) si vous commencez à sombrer dans la dépression. L’insomnie et les troubles du sommeil doivent être une alerte.
Les plantes comme le millepertuis, la rhodiola, le Griffonia (contient du 5-HTP, précurseur de la sérotonine), la valériane, passiflore permettent aussi de réduire l’anxiété. J’en prenais le soir, mais comme pour les médicaments, leur effet se dissipe au petit matin ou n’est pas suffisamment fort face aux grandes angoisses.
C’est un bon traitement sans effets secondaires. Néanmoins, attention aux interactions entre ces plantes et certains médicaments.
Par exemple, il faut être vigilant si vous voulez prendre du millepertuis et que vous prenez une contraception hormonale… D’ailleurs, certaines pilules contraceptives peuvent d’ailleurs favoriser des états de déprime et modifications de l’humeur, ce qui peut impacter votre sommeil> lisez bien la notice…
Le calepin sur la table de chevet
Pendant plusieurs mois, j’ai refusé d’allumer la lumière ou de mettre mon corps en mouvement, espérant que le sommeil chasse cette insomnie. Echec total. Le corps est épuisé et ne veut que dormir. Le problème est dans ta tête…
Alors j’ai maintenant un petit cahier type bloc-notes et plusieurs crayons (au cas où j’en fait tomber un quand mon corps ne répond pas encore tout à fait aux injonctions de mon cerveau). Et j’écris. J’écris ce qui m’angoisse. Ce que je ne dois pas oublier. L’idée géniale qui va me sortir de la situation compliquée dans laquelle je me trouve. Je sors de ma tête les problèmes pour les coucher sur une feuille. Je n’oublierais pas. Parfois, cependant, cela ne suffit pas.
L’aide d’un thérapeute
J’ai fait plusieurs séances avec un thérapeute pour m’aider à mieux gérer l’anxiété et le stress à certains moments de vie difficiles (deuil, séparation, difficultés professionnelles).
Même si le thérapeute ne prend pas les décisions à votre place, il est là pour vous écouter et suivant les techniques, vous aider. Je pense notamment à l’hypnothérapie qui m’a beaucoup aidée.
Comme toujours, au delà de la technique, il est primordial d’avoir un bon ressenti avec le thérapeute…
Les méditations guidées
Les méditations guidées sont aujourd’hui la seule chose qui me permet de me rendormir vite lors de ces phases d’insomnie. Je mets en route la méditation et me concentre sur la musique et la voix douce du thérapeute. Si j’ai quelque chose en tête que je ne dois pas oublier, je le note avant sur mon cahier. Puis je mets en route (avec des écouteurs si vous ne dormez pas seul(e) – ou pas… ). Volume tout doux. Au début, j’ai le cerveau qui continue à gamberger. Je n’arrive pas à me concentrer et regarde défiler les minutes sur le réveil. Je reviens à la musique et la voix. Ce n’est pas toujours facile, mais je reviens à chaque fois à la voix. Et… je dors.
Les méditations guidées d’Olivia (sur Youtube Jan & Olivia) sont particulièrement efficaces. J’aime beaucoup aussi celles d’Ivan Skybyk (avec musique ou tambour chamanique – sur Youtube)…
Les séances de sophrologie enregistrées sont aussi très efficaces.
Testez pour voir quelle est la voix et la musique qui vous convient le mieux.
Les autres pistes contre l’insomnie (ajout postérieur à mon article original)
Aujourd’hui, il est rare que je ne fasse pas une nuit complète…
Ou alors je me rendors rapidement avec une méditation guidée !
Veiller à l’énergie de la chambre
Je veille à l’énergie de ma chambre et de ma maison. J’avais fait intervenir un géobiologue (voir mon article). Désormais, j’arrive à sentir si l’énergie est ok ou s’il faut nettoyer. Des musiques permettent d’améliorer l’énergie d’une pièce (voir sur Youtube). De toute manière, mon bébé qui dort dans ma chambre peine à s’endormir et se réveille la nuit si l’énergie n’est pas « bonne ».
Prendre des décisions et avancer
Le développement personnel et les soins énergétiques m’ont permis de cheminer : moins d’anxiété, plus de confiance dans mes choix, décisions prises avec évolution de mon environnement professionnel et personnel…
J’ai aussi découvert des techniques de tests musculaires pour prendre des décisions sans se rater. Cela m’a permis de prendre confiance dans mes choix et de moins me poser de questions. (voir mon article)
Les fameuses questions qu’on retourne à sa tête lors des insomnies…
L’alimentation, facteur aggravant dans l’anxiété
Je me suis rendue compte que la consommation de laitages avait sur moi un effet très marqué sur mon état émotionnel, avec anxiété, crises d’angoisse, colère…
Voir mon article
J’ai complètement supprimé les laitages de mon alimentation et je pense que cela participe à une meilleure qualité de sommeil pour moi.
Certains moments sont difficiles
J’ai du faire face à une deuxième reconversion professionnelle. C’est un moment très très délicat. J’ai de nouveau eu des phases avec un sommeil agité. Mais c’est « normal »… cela fait partie du processus…
Si vous vivez un moment de vie difficile choisi ou imposé comme séparation, décès d’un proche, reconversion professionnelle, licenciement, …, il est « normal » d’avoir un sommeil plus compliqué.
Je pense qu’il faut cependant être très vigilant à ne pas laisser son sommeil se dégrader.
Une mauvaise qualité de sommeil a un impact sur notre système immunitaire. On a une moins bonne résistance au stress. On prend moins bien nos décisions et on n’est pas très agréable pour notre entourage…
Attention aux personnes qui ne proposent qu’une réponse médicamenteuse : on cache le problème, mais on n’accompagne pas la personne dans l’apaisement…
Rétroliens/Pings